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Quelle alimentation pour booster sa fertilité ?

Quelle alimentation pour booster sa fertilité ?

Une alimentation adéquate augmente les chances de grossesse. Nous vous proposons quelques conseils diététiques pour améliorer votre fertilité. Dans ce cadre, les recommandations s’appliquent aussi bien à Madame qu’à Monsieur.

Une alimentation équilibrée

Il est prouvé qu’une alimentation saine et équilibrée permet de booster la fertilité en coordonnant la production d’hormones et en maintenant une harmonie entre œstrogènes et progestérone.

Il n’est pas question de régime et surtout pas de restriction, mais bien de mettre en place de bonnes habitudes, tout en gardant le plaisir de manger. Il s’agit donc de consommer de tout en quantité limitée en veillant à équilibrer les apports journaliers en glucides, graisses et protéines.

Les antioxydants pour détoxifier

Ces aliments permettent d’éliminer les toxines, qui jouent un rôle néfaste sur la reproduction. Les antioxydants augmentent également la motilité et la concentration de spermatozoïdes. Vous les trouverez entre autres dans les fruits (particulièrement les fruits rouges) et les légumes (surtout les verts), le gingembre, le curcuma, les amandes et le thé.

Calcium

Il s’agit d’une substance essentielle pour l’équilibre des hormones sexuelles. Dans ce contexte, ce sont les produits entiers qui sont les plus riches en calcium. Il est conseillé de consommer deux laitages entiers par jour pour favoriser l’ovulation.

On opte pour du lait entier (ou à défaut demi-écrémé), du fromage blanc, des petits suisses ou des yaourts non allégés. Le fromage et la crème glacée constituent également des sources de calcium, mais sont à consommer avec modération.

Les «bonnes graisses»

Quand on parle d’alimentation, on a souvent tendance à diaboliser le gras. Il n’est pourtant pas question de le bannir, mais de choisir les bonnes graisses. Un apport suffisant en oméga-3 participe au bon fonctionnement de notre organisme et donc de notre système reproducteur.

Privilégiez les huiles végétales comme l’huile d’olive, de colza, de noix ou de lin ou les margarines riches en oméga-3. Consommez du poisson gras comme le maquereau, les anchois, les sardines, le saumon ou le foie de morue.

Les fruits de mer et les œufs sont également des sources d’oméga-3 privilégiées. Durant votre grossesse, ces nutriments participeront au bon développement neurologique de votre bébé.

Réguler la sécrétion d’insuline

Les aliments à index glycémique élevé ont pour effet d’augmenter la sécrétion d’insuline, ce qui nuit à la fertilité et plus particulièrement à l’ovulation. Privilégiez donc les aliments à indice glycémique bas :

  • Céréales et farines complètes

  • Légumes secs

  • Fruits et légumes

  • Sirop d’agave

Les fibres sont à privilégier, car elles permettent de ralentir l’assimilation des glucides par l’organisme et donc la sécrétion d’insuline. Pensez ainsi aux graines de lin, à l’agar-agar et au son d’avoine, à incorporer à vos salades et yaourts.

Certains glucides sont également à favoriser plus que d’autres. Évitez les sucres raffinés, la farine blanche, les pommes de terre et les sodas.2

Cela vous permettra aussi de prévenir le diabète gestationnel.

Limitez la caféine

Plusieurs études établissent un lien entre une consommation importante de caféine et l’infertilité. Si l’arrêt complet du café vous paraît compliqué, essayez de vous limiter à maximum deux/trois tasses par jour.

Si vous le pouvez, passez au décaféiné ou préférez plutôt le thé, contenant moins de caféine et riche en antioxydants.

Notez que la caféine est également présente dans de nombreux sodas.

La vitamine B9

Également connue sous le nom d’acide folique, cette vitamine est indispensable aux femmes en âge de procréer. En effet, elle participe au bon déroulement du cycle menstruel et donc celui de l’ovulation et de la conception. On peut la trouver sous forme de complément alimentaire, mais également dans l’assiette. Abusez d’épinards, de mâche, de cresson, de lentilles, de melon, de châtaigne, d’avoine, de sarrasin, de quinoa, de moules, de noix, de pois chiches…

Une fois bébé installé, la vitamine B9 réduit le risque de fausse couche, le protège de certaines malformations et prévient la prématurité.

L’influence de l’imc sur la fertilité

En plus d’un risque accru de développer des maladies cardio-vasculaires, l’obésité a un impact sur la fertilité. Les femmes dont l’IMC (Indice de Masse Corporelle) est supérieur à 25 ont trois fois plus de chances de voir leur cycle menstruel perturbé.

Chez les femmes en surpoids, il a été prouvé qu’une perte de poids de 5 à 10% augmenterait significativement la fertilité, en régularisant les cycles menstruels et en augmentant les chances d’ovulation spontanée et de grossesse.

Pesticides et infertilité

De nombreuses études établissent un lien entre la fertilité masculine et l’exposition à des substances chimiques de synthèse, dont les pesticides. Il semblerait en effet que ces substances bloquent l’activité de production des hormones androgènes. Récemment, une étude du Human Reproduction, a conclu que « l’exposition aux pesticides utilisés dans la production agricole pour l’alimentation peut être suffisante pour affecter la spermatogenèse chez l’homme ».

L’idéal pour éviter l’exposition aux pesticides est de consommer des fruits et légumes bios, mais ils ne sont malheureusement pas accessibles à toutes les bourses. À défaut, pelez vos aliments. Ce geste vous permettra d’éliminer entre 20 et 30% de résidus de pesticides.

Enfin, pour éviter les pesticides, privilégiez les produits locaux et de saison. En effet, en limitant le transport, il n’est pas nécessaire d’ajouter des produits pour garantir la conservation des fruits et légumes jusqu’à leur arrivée.

L’influence de l’alimentation sur le sexe de l’enfant

De nombreuses croyances populaires établissent un lien entre l’alimentation des parents et le sexe de l’enfant. En 2009, une équipe de chercheurs des universités d’Oxford et d’Exter avançaient qu’une alimentation calorique au moment de la conception serait favorable à la naissance de garçons, tandis qu’un régime hypocalorique encouragerait la mise au monde de filles.

En dehors du critère de la richesse du régime, consommer une large variété de nutriments comprenant davantage de potassium, de calcium, de vitamines C, E et B12 ferait pencher la balance du côté des garçons.

Notez que, bien que l’alimentation joue un rôle important dans le processus de reproduction, elle ne se substitue pas à une consultation médicale ou un traitement adapté en cas d’infertilité.

De plus, ces recommandations sont des conseils généraux et sont à ajuster en fonction des habitudes et du passé médical de chacun.

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Thèmes: Gynécologie Grossesse - bébé – enfant Diététique Système reproducteur
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